Par quoi commencer… ?


Peut-être par ce qui est assez récurent. Il n’y a rien qui m’inquiète,
je suis surtout curieuse. Depuis… depuis… on va dire longtemps, des années
même, dans mes rêves et cauchemars, lorsque je fuis quelque chose, ou quelqu’un
(pour jouer parfois, mais surtout par peur en général) et que je me retrouve en
présence d’un escalier, voici ce qu’il se passe : je saute au milieu des escaliers
en colimaçon, m’accrochant de temps en temps sur le rebord d’un étage.
Maintenant, les escaliers sont presque tous plus où moins les mêmes, mais il me
semble que le premier rêve de ce genre se situait dans la montée de l’immeuble
dans lequel j’ai habité avec ma mère et
mon beau-père jusqu’à mes 12 ans environ. Un très grand immeuble, une galerie
même, avec je ne sais trop combien de montées numérotées. Délabré, les voitures
qui cramaient et crament toujours, l’odeur de substance illicite. C’était de
moins en moins chouette bien que nous y avons passé de bons moments.


Dans mes rêves, je vol presque tout le temps, je pense que
la fuite est encore la réponse à tout ça, voler c’est survoler… aller loin, s’échapper,
ignorer. Et même si dans mes nombreux cauchemars je vol, je n’échappe pas
toujours à tout. Disons qu’étant donné que le corps humain n’a pas d’ailes et
ne connaît pas cette sensation, je pense que c’est pourquoi mes rêves
assimilent ça à de la nage… il est donc
assez difficile parfois de décoller, de maintenir la trajectoire voulue et d’échapper
aux monstres, aux méchants, aux bestioles… Il m’arrive de fuir aussi en sautant
sur le dos d’un ami, d’une personne amicale, pour le laisser fuir pour nous.


J’ai fait et fait encore des paralysies du sommeil, mais
moins fréquemment qu’avant. Je crois qu’elles ont commencé lorsque j’étais à l’internat,
en arrivant tôt le lundi matin après une nuit blanche (le choix entre s’endormir
trop tard car le week-end est déjà terminé et les angoisses reviennent et se
réveiller toutes les heures voir demies-heures restantes avant 4h du matin pour
prendre le train ??? et une nuit blanche pour ne pas entamer un sommeil
qui ne pourra pas être réparateur) oui, longue parenthèse pardon. Donc, en
arrivant tôt le matin pour mes cours (je
passais mon CAP en communication graphique à l’époque), je me posais souvent
sur une table, la tête plongée dans mes bras croisés sur la table et là… la
paralysie commençait. J’ai d’ailleurs des souvenirs assez flous, le genre de
souvenirs où on se demande après coup si ce n’était pas une partie rêvée. Je fais aussi des « cauchemars éveillés »
du moins, c’est juste une sortie d’un cauchemar un peu brutale, et je me
retrouve encore un peu plongée dedans bien que totalement consciente d’être
chez moi dans mon lit. Ces cauchemars sont du genre récurrent, en général, je
me réveille à moitié et j’écrase ma couverture tout autour de moi, imaginant
des bestioles, des araignée, des trucs qui rampent de partout. Je bondis même
des fois du lit pour allumer la lumière, et je réveil mon pauvre z’homme qui a
pourtant un sommeil tellement lourd qu’il ne remarque jamais mes paralysies du
sommeil.


Dans mes cauchemars il y a beaucoup de choses sombres,
glauques, informes ou/et difformes. Des ombres, des personnes inquiétantes qui
avancent avec un mouvement saccadé et rapide (un peu comme quand on met une
lumière disco et qu’on ne voit pas tous les mouvements…). Il y a des canidés
aux larges crocs. Il m’arrive de me défendre en leur arrachant la mâchoire. Ces
derniers temps, mes cauchemars sont beaucoup plus personnels, je ne comprends pas
toujours tout, mais il y a cette peur d’être abandonnée par l’homme de ma vie.
Il m’aime, je le sais, mais disons que j’ai toujours peur, un homme c’est moins
dans le sentimental, alors forcément on se fait des tonnes de films, surtout quand
il commence à mentir pour éviter qu’on crise pour rien… qu’on apprend qu’il a
invité une minette qui boss avec lui (du genre petite pouffe) chez nous sans
moi, sans m’en parler.


Je me demande maintenant, dois-je faire un sujet par
rêve/cauchemar ? Car j’ai ici, surtout voulu mettre un peu toutes ces
choses récurrentes, j’en oublie surement des tonnes ! Mais c’est déjà long
comme poste ^^ et j’ai l’impression de répondre à déjà bien plus de la moitié
de mes interrogations. Peut-être que d’en parler aussi, ça peut m’aider à
comprendre pourquoi je cauchemarde sans arrêt, pourquoi même dans mes
rêves, j’ai des parties sombres que
parfois, j’apprécie. D’autres, beaucoup moins.

Merci m’avoir répondu rapidement !


Pour ce qui est de la projection astrale, non je ne pense
pas du tout. Je suis bien dans mes rêves.


Pour le reste, la réponse me « convient parfaitement »…
je remets à demain par flemme ou par craintes. Peu de confiance en moi. Des
passages dans ma vie qui restent soit douloureux soit étranges et qui
ressurgissent petit à petit (des souvenirs que j’avais totalement effacés). Je
n’avais pas forcément fait le lien avec ces cauchemars. Je prendrais le temps d’en
écrire certains qui m’ont marqués.


Fatigue… oui, mon copain étant serveur, il rentre tard. Nous
sommes totalement décalés au niveau des horaires de la vie de tous les jours.
On peut se coucher entre 3 et 5 heure du matin. Par chance, pour l’instant en
tout cas, lorsque je travail, je ne me lève pas avant 10h30 (disons que je me
lève dès que mon réveil sonne, et je m’empresse de me préparer pour partir. Je
me lève donc le plus tard possible et ne déjeune pas, ça me fait mal au cœur).





Mince… je prends peur du coup en lisant ceci… car c’est
exactement ce que je fais assez régulièrement, selon les périodes (car comme je
l’ai dit, je fais des paralysies du sommeil mais aussi du sommeil paradoxal ) :

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