< J'étais chez mon ex (en fait, je n'ai aucune idée pourquoi puisque j'ai terminer notre relation d'une façon assez abrute) . Il était là avec sa nouvelle blonde que je rencontrais pour la première fois ainsi que sa famille au grand complet. Nous parlions beaucoup elle et moi, je la trouvais adorable. Mon ex semblait plus ou moins déstabilisé de la situation, mais je m'en fichais. Je n'avais plus aucun sentiment pour lui, alors qui soit heureux avec une merveilleuse fille, c'était parfait pour moi. Puis, sa blonde est monté à l'étage pour aller chercher quelque chose à boire, nous laissant seul, mon ex et moi, sur le divan. La conversation à donc tombé sur le moment et je me mis à regarder ses petits cousins jouer ensemble. Puis, il a sortir un peu de nul part « Tu sais Marie... Si tu ne m'avais pas tromper peut-être... ». Mon visage s'est exprimé en surprise ; moi ? L'avoir trompé ? J'ai eu un petit rire cynique où je l'ai regardé droit des les yeux avant de lui dire ce que je pensais. « Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? J'ai jamais fait ça ? » Il me regardait si bizarrement que ça m'as mit beaucoup trop mal à l'aise. Je me suis levée et je suis partie en direction de chez moi. Je marchais dans les rues avec seul compagnon, ce petit nuage de fumée qui sortait de mes lèvres lorsque je respirais. J'essayais de penser à tout ce qui venait de ce passer mais ma tête était engourdis. J'arriva ensuite devant l'immeuble ou mon appartement m'attendait. J'ouvris la porte ou l'administration et la salle de conseil se trouvait. J'attendais beaucoup de bruit provenant de la salle de conseil ce qui piqua ma curiosité... Comme une petite fête. La salle se trouvait tout en face de moi, mais quelque chose m'arrêta. J'observa les alentours. Personne à l'administration. Je remarquai aussi le peu de lumière qui avait. Seulement une restait allumé à l'endroit même de la porte de la salle. Je m'avançai doucement, de peur de trouver je ne sais trop quoi derrière cette porte. Je pris mon courage à deux mains et l'ouvrit d'un geste sec.

Là, m'attendait tout mes amis. Certains vinrent me voir et me demandant où j'étais passé et blablabla. Je me frappai la paume de ma main contre mon front. Comment avais-je pu oublier ? Nous nous étions tous promis de nous rencontrer ici afin de célébrez la fin de session. Je m'en voulu du coup d'avoir arrêter chez mon ex. Mes amis me traînèrent vers le fond de la salle afin que je me prenne quelque chose à boire. Je le fis et je me retourna tout juste après afin d'engager la conversation avec eux. Mais je m'arrêta net. Quelque chose attirait une fois de plus mon attention. Je fis fi de mes amis et m'avança vers la porte, zigzaguant à travers la foule. Je voyais de plus en plus la silhouette qui se tenait à l'entrée de l'immeuble et qui s'approchait lentement (peut-être en boitant ?) de la salle de conseil. J'approchai encore et encore mais mes pas se figèrent. Je laissa quelque secondes à mon cerveau pour analyser l'image malgré les nombreux amis qui me distançait encore de la silhouette. J'eus l'impression que mon instinct compris avant moi ce qui se passait. Je laissa tomber mon verre et courrai vers la sortie de secours. Mon pouls battaient si vite... Je déboucha sur le stationnement entouré de clôture. Dans les rues, les gens pressaient le pas, d'autres boitaient, d'autres étaient munis d'armes. Je ne voulais pas accepter la situation qui s'offrait à moi, j'étais trop apeuré. Je courrai jusqu'à l'endroit où la clôture terminait et piqua un sprint jusqu'au terrain de camping un peu plus loin. Quelque personnes semblaient tenter de m'attraper en vol. Je compris seulement la situation lorsque j'arrivai au terrain de camping. Je me dirigea vers la roulotte de mon amie (qui est une soeur pour moi en passant) et sauta à l'intérieur. Lorsque je la vis, tout mon corps s'effondra sur le poids du soulagement. Je m'assit à la table tandis qu'elle me scrutait, elle aussi d'un sentiment de soulagement. « J'ai voulu t'appeler, mais nous avons du nous occuper (elle et son père) des nouveaux arrivants.» Sur ce, elle me désigna le fond de la chambre où j'y vis deux personnes allongées. « Elles ne sont pas contaminées ? » dis-je sur un ton un peu trop paniqué à mon goût. Elle me fit un sourire. « Quand même Marie... Je ne les auras pas laissé entrer sinon ! » Puis, son père entra. J'ai toujours eu l'habitude d'appeler son père 'Papa'. Lorsqu'il me vit, Papa vint me faire un câlin « Nous partions aller te chercher justement » dit-il soulagé. « Bon et bien, maintenant que tout le monde est là, nous pouvons partir ! » Oui, bien dit... Je ne voulais pas rester une minute de plus ici. Je n'osai pas demander où nous allions. Une fille du lit se leva. Nous parlions un peu durant le trajet. Elle nous expliqua que l'autre petite fille sur le lit était sa petite soeur. Leurs deux parents avaient été contaminés. Je me sentais un peu désolé pour cette fille mais je m'empêcha de lui dire car son expression de dédain constant sur son visage me l'a faisait détester pour je ne sais quelle raison. Lorsqu'elle parla de ses parents, j'eus un petit nouement dans la gorge. Je sortis mon cellulaire de ma poche : aucun réseau. Ma soeur me lança un regard « Ils vont bien Marie, je te le promets... » Je lui accorda un sourire malgré l'envie qui n'étais pas là.

Nous roulions un jour et une nuit, nous arrêtant de temps en temps pour mettre de l'essence à la hâte. Puis, nous arretâmes. Papa descendit de la roulotte quelque temps, puis remonta. « Bon, nous allons rester ici pour la nuit. Je dois dormir un peu. » Il nous expliqua du même coup comment il avait installé la roulotte. J'ouvris la porte et observa. Papa nous avait amené devant un lac. La forêt nous entourait et le calme était apaisant. « Plus on irait loin de la ville, moins il y aura de contaminés, j'ai pensé...» Nous expliqua Papa. « J'ai aussi descendu l'entrée de la roulotte jusqu'à l'eau. Je ne crois pas que les contaminés viendront dans l'eau alors... » «Peut importe Papa » dis-je « ,nous allons surveiller alors ne t'inquiètes pas » Il me fit signe de la tête et alla s'étendre un peu sur le lit. Ma soeur leva un regard sur les deux autres fillettes et leur fit signe qu'elle pouvait rester sur le sofa, que nous nous chargions tout les deux de la surveillance. Du même coup, mon regard se tourna vers le lac : un tête sortir de l'eau et s'approcha lentement de la roulotte. La plus vieilles des petites filles plaqua sa main sur la bouche de la plus jeune. J'ouvris la paume de ma main sans lâcher du regard la tête qui semblait deux fois plus près, en attendant que ma soeur viennent me porter une arme ou je ne sais trop quoi. En fait, je ne savais même pas ce que j'allais faire avec, étant moi-même figé par la peur. J'eus un couteau de boucher dans ma main et lorsque je reporta mon regard sur le lac tout juste après avoir approcher l'arme de mon visage pour observer comment je pouvais l'utiliser, la tête avait disparue. Des mains vinrent s'accrocher d'un seul coup à l'escalier et sans hésiter, je me mis à les poignarder. Puis, se fut le silence complet. Le temps passait et l'adrénaline dans mon corps diminuait tout autant. Sans plus réfléchir, je sortis de nouveau mon cellulaire. Trois coches de services s'y indiquait. Je sauta de joie et composa le numéro de ma mère sans plus attendre. Le téléphone sonne pendant plusieurs minutes quand elle décrocha finalement. « Maman ? Maman ? Maman, est-ce que ça va ??» Je l'entendue soupirer à l'autre bout du fil. « Oh Marie, je suis si contente que tu ailles bien» « Maman où es-tu ?» « Ton père est moi nous nous sommes rendus à la Mairie hier lorsque tout a éclaté. Ça un peu débordé, mais tout va bien maintenant. Nous sommes coinçés dans la bibliothèque avec d'autres gens.» « Maman, ne bouges pas ok ? Demain nous reprenons la route et nous allons venir te chercher toi et papa. Maman, restez en vie ok ? Restez en vie, je t'en supplie » Je ne pouvais m'arrêter de pleurer, j'en avais carrément oublier ma surveillance. Je vis ma soeur s'approcher de l'escalier avec un bol, sûrement pour prendre de l'eau. Je lâcha le téléphone d'un coup sec, et m'élança vers elle. En même temps, un main sortit de l'eau et empoigna sa cheville. Je la vis basculer et puis tout devint noir. J'ouvris les yeux encore une dernière fois, je ne sais plus trop quand, j'étais maintenant couché sur le divan, un silhouette boitante se tenant devant l'entrée. Puis ce fut encore le noir total >.